Découverte de la culture mongole
Enclavée entre la Chine, la Russie et le monde turco-iranien, la Mongolie est influencée par de nombreuses civilisations puissantes.
La diversité culturelle de la Mongolie
Depuis les diverses conquêtes de l’Empire mongol, la Mongolie entretient une relation étroite avec la Chine et la Russie. Ainsi, le pays se trouve divisé territorialement, linguistiquement et culturellement. Lors de son indépendance en 1911, il est reparti en 2 régions autonomes. L’une appartient à la Chine et l’autre correspond à Mongolie proprement dite. Suite à cela, les Mongols résident dans trois États.
La disparité de la religion mongole
Au cours de leur séjour en Mongolie, les globe-trotters verront de nombreuses communautés ayant leurs propres cultures et leurs langues. En effet, la majorité des Mongols ont été influencés par les Mandchous, un peuple d’Asie vivant en Mandchourie. Cela a engendré des réformes sur le plan social du pays. Suite à cela, environ 50 % des résidents pratiquent le bouddhisme tibétain. Au début du XXe siècle, dès l’âge de 5 à 6 ans, les jeunes garçons ont été tous inscrits dans les monastères. L’architecture et la conception des maisons de prière ont connu de changements. Les temples et les stupas suivent une progression axiale ou des modèles centrés et orientés. Par ailleurs, le chamanisme est un autre système de croyances de la Mongolie. Il repose sur l’autorité du chamane. Leur signe est présenté par de nombreux oboos. Ce sont des petits amoncellements de pierres ou de bois que les touristes trouveront au sommet des collines ou des montagnes.
Le nomadisme et l’urbanisme de la Mongolie
L’influence de ses voisins présente un effet sur le mode de vie des Mongols. Au cours de leur voyage en Mongolie, les bourlingueurs auront encore l’occasion de s’imprégner dans la communauté des populations occupant les campagnes du pays. Ces peuples habitent en général dans une yourte. Cette maison traditionnelle mongole est démontable et les nomades l’emportent avec eux lorsqu’ils se déplacent. Par ailleurs, ces résidents autonomes vivent de l’élevage. Les animaux leur fournissent de la nourriture, des vêtements et des matériaux pour le logement et la construction. Avec le mouvement d’urbanisation de la Mongolie, le nomadisme est en voie de disparition. Les Mongols migrent vers les villes et s’agglomèrent dans la capitale Oulan-Bator.
L’art mongol
La peinture, la musique et la littérature de la Mongolie sont aussi liées au bouddhisme tibétain et au nomadisme. Pour exorciser les esprits du mal, par exemple, les Mongols effectuent les danses Tsam. Ces dernières constituent l’un des rites les plus importants du bouddhisme tibétain. Elles sont données par de jeunes lamas portant des costumes et des masques pour mettre en scène des personnages de légende bouddhistes ainsi que des animaux symbolisant les bonnes et les mauvaises influences. Par ailleurs, le khöömi est une musique traditionnelle que les globe-trotters pourront pratiquer lors de leurs vacances en Mongolie. Il est chanté par des hommes qui émettent plusieurs sons à la fois.