Salle de bain : quelle forme de baignoire choisir ?
La diversité des modèles proposés sur le marché répond à toutes les contraintes techniques et humaines liées au nombre de m², la configuration de la pièce, l’âge et la taille des futurs utilisateurs. Elle permet aussi de satisfaire les envies personnelles, même les plus audacieuses.
Pour varier les plaisirs et cumuler les avantages de l’un et l’autre, une majorité de français (environ 60%) semblent vouloir disposer d’une douche et d’une baignoire : c’est du moins la tendance qu’indiquait en 2018 un sondage réalisé par ForumConstruire.com et relayé par Le Figaro Immobilier. Ce plébiscite en faveur d’un double équipement ne traduit pas un engouement uniforme sur l’ensemble du territoire : plus on se rapproche du cœur des villes, et plus le resserrement des surfaces impose aux propriétaires concernés de faire un choix clair entre les deux solutions.
Les 25% de français désireux de privilégier la baignoire devront, sur les conseils d’un bainiste sélectionner un modèle (taille, forme) qui corresponde à la superficie totale de leur pièce, sa configuration et l’espace disponible au niveau de l’arrivée d’eau et du système d’évacuation. C’est le critère numéro un. Ensuite, tout l’art d’un professionnel de l’aménagement de la salle de bain consistera à concilier ces impératifs techniques avec les vœux personnels du demandeur, sans jamais perdre de vue ses desiderata esthétiques.
Pour les petites salles de bain (-de 7-8 m²)
La baignoire « sabot » ou « assise » : comme son surnom l’indique, elle se distingue des baignoires traditionnelles à fond plat. En plan de coupe, son intérieur, décomposé en deux parties, fait apparaître un niveau bas pour les jambes, et un niveau surélevé pour les fesses, le tout formant un siège complété par un dossier qui n’est autre que le rebord de la « cuve ». Sa structure, adaptée à la seule position assise, en fait mécaniquement une baignoire plus courte, mais aussi un peu plus haute que la normale. Par définition, elle occupe une place réduite dans la pièce. Mais elle est totalement inadaptée aux personnes de grande taille.
Les ménages qui refusent de concevoir le bain autrement que couché, peuvent opter pour des modèles classiques sans étages, plats, aux contours rectangulaires mais compacts (entre 1,05 et 1,5 mètre de long maximum, 0,7 à 1 mètre en largeur). Autre solution de compromis, et hybride : une petite baignoire d’angle asymétrique, convertible en bac à douche en fonction des besoins.
Pour les grandes salles de bain (à partir de 9 m²)
Le modèle traditionnel, droit et long (jusqu’à 1,80 mètre pour les plus grands gabarits), doté ou non d’une finition arrondie à l’une de ses extrémités, reste le plus utilisé. Il se logera facilement, et avec naturel, dans les salles de bain qui jouissent d’une belle superficie. Plus que jamais, une pièce spacieuse est propice à l’audace : la baignoire sous forme d’un îlot central de formes ovales ou rondes (avec un seul bassin, ou deux parties symétriques), indépendant des murs et des angles, fera forte impression. Les modèles montés sur quatre pieds (les iconiques « pattes de lion ») insuffleront un esprit vintage à votre salle de bain. Une baignoire isolée peut aussi être surélevée sur un petit bloc, ou posée directement sur le sol.
Le caractère enveloppant d’une cuve ronde ou ovale en fait un véritable petit cocon : relativement compacte, elle a l’avantage de ménager de la place dans la pièce et de pas y gêner le passage des usagers.